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La révolte arabe de 1936-1939 en Palestine – Ghassan Kanafani

Posted: août 15th, 2010 | Author: | Filed under: Traduction(s) | 2 Comments »

Pour inaugurer ce passage sous WordPress, je publie une traduction d’un très bon texte de Ghassan Kanafani, un révolutionnaire marxiste palestinien. Ce texte est une traduction et parle, comme son titre l’indique, de ce qui a été appelé la grande révolte arabe de 1936. Le style est parfois très années 70, la référence marxiste très lourde par moments, mais c’est un texte qui dit beaucoup de choses fondamentales concernant la Palestine, et il les dit d’un point de vue non qui n’est pas celui d’un historien neutre mais celui d’un révolutionnaire donnant des armes théoriques à sa génération. Je ne fais pas une introduction très longue ici, puisque les choses pertinentes au sujet du texte se trouvent déjà dans le texte lui-même. Une fois n’est pas coutume, il est au format PDF et non pas directement en format blog, vu que c’est un texte long (une quarantaine de pages), et avec une mise en page un peu travaillée: thawra 36-1939 fi filastin

Sinon, je vais essayer de jouer un peu avec la mise en page du blog ces prochains temps, pour trouver quelque chose qui me plaît vraiment. Comme toujours, les retours sont encouragés 🙂


Jürgen Bartsch et la société – Ulrike Meinhof

Posted: juin 22nd, 2010 | Author: | Filed under: Traduction(s) | Commentaires fermés sur Jürgen Bartsch et la société – Ulrike Meinhof

Protester, c’est dire que je ne suis pas d’accord. Résister, c’est faire cesser ce que je n’aime pas. Protester, c’est dire que je refuse d’accepter ça plus longtemps. Résister, c’est s’assurer que personne d’autre n’accepte ça non plus.

(Ulrike Meinhof, De la protestation à la résistance) 

Je traduis ici un texte d’Ulrike Meinhof, révolutionnaire incandescente de l’Allemagne des années 60. Le texte a été publié à la base dans konkret, un journal radical berlinois, dans lequel elle a publié des éditoriaux pendant presque dix ans. Ces éditoriaux pouvaient parlaient de l’actualité, de la justice, du féminisme, de la guerre au Vietnam, de la répression, et de beaucoup d’autres sujets, toujours dans ce style rageur mais rigoureux si caractéristique de Meinhof. Ce texte a été écrit et publié en 1968, la dernière année où Meinhof va travailler en tant que journaliste avant de plonger dans l’aventure de la Rotte Armee Fraktion, dans laquelle elle mourra.

Ce n’est pas une traduction de l’allemand, étant donné que je ne suis absolument pas assez bon en allemand pour traduire le texte original. Je traduis à partir d’une édition anglaise des textes de Meinhof, intitulée Everybody talks about the weather … we don’t. – Writings of Ulrike Meinhof, qui est parue récemment chez Seven Stories Press, une maison d’édition "alternative" américaine. L’édition n’est pas très bonne: la préface n’est pas très intéressante (bien que décrivant le contexte historique), mais le problème est surtout la postface, écrit par la fille de Meinhof, postface qui était une condition nécessaire pour qu’elle autorise la réédition des textes de Meinhof. Cette postface est puante: c’est une fille jugeant politiquement sa mère, et utilisant le pouvoir de contrôle donné par le copyright pour imposer son jugement à tout le monde éventuellement intéressé par elle: sa mère était une terroriste communiste illuminée et sanguinaire. Ça fait mal à voir.

C’est Mal ™ de traduire un texte à partir d’une traduction plutôt qu’à partir de la version originale, mais je trouvais ce texte bien, et il n’avait jamais été traduit en français à ma connaissance, alors je m’y suis jeté. Comme d’habitude, je présente par avance mes excuses pour les erreurs probables de traduction.

Ce texte parle de Jürgen Bartsch, un serial killer allemand, qui a abusé sexuellement et tué quatres mômes dans les années 60 en Allemagne avant d’être condamné à la prison à la perpétuité et de mourir d’une opération de castration volontaire ratée. Plus particulièrement, le texte parle de son procès et des questions qu’il n’a pas approfondi, et de la justice de la société allemande de l’époque.

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